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michel geoffroy - Page 9

  • Les snipers de la semaine... (199)

    Mauser.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Bonnet d'âne, Jean-Paul Brighelli flingue l'esprit moutonnier qui règne depuis le début de la crise sanitaire...

    L'instant mouton

    moutons.jpg

     

    - sur Polémia, Michel Geoffroy n'est pas en reste en opposant la France cocue  et contente à celle qui se révolte...

    La France confinée contre la France en gilet jaune

    Confinement_Soumission.png

    - sur son site, Michel Onfray dézingue la meute qui attaque le docteur Raoult et son traitement contre le coronavirus...

    Le loup et les chiens

    jean-paul brighelli,michel geoffroy,confinement,coronavirus,soumission,moutons,gilets jaunes

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • La macronie face au Covid-19 : communication de crise ou crise de la communication ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et dans lequel il analyse la communication de Macron et de son équipe dans la crise du Coronavirus. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

    Macron_Sibeth Ndiaye.jpg

    La macronie face au Covid-19 : communication de crise ou crise de la communication ?...

    On apprend [1] que la présidence de la République a modifié, une nouvelle fois, son pôle de communication. La porte-parole du gouvernement aurait fait de même. Mauvais présage car, en macronie, tout commence et finit par la communication. Pour le pouvoir, face au coronavirus, la communication de crise ne tournerait-elle pas à la crise de communication ?

    Nous sommes en guerre… mais comme en 1940

    Au début de la crise, le président de la République a choisi, comme à son habitude, une pose théâtrale : contre le virus « nous sommes en guerre », affirme-t-il au moins six fois de suite, dans son allocution du 16 mars 2020.

    Le président, qui n’a pas fait son service militaire, aime jouer au chef de guerre ou se prendre pour Clemenceau.

    Las, il est bien vite apparu que l’on faisait la guerre, mais plutôt comme en 1940 : sans stratégie bien claire ni surtout sans moyens adaptés.

    On faisait la guerre à l’épidémie, mais sans contrôler les frontières, avec des hôpitaux publics et des services d’urgence en crise, sans stocks de masques suffisants ou sans respirateurs, et sans pouvoir procéder au dépistage du virus dans la population.

    Ne restait donc dans les arsenaux que le confinement qui ne requérait que peu de moyens, sinon policiers.

    Le choix du mensonge

    Curieusement, le gouvernement a alors choisi de mentir aux Français alors même que sa responsabilité dans cette absence de moyens n’est pas exclusive, même si cela fait plus de deux ans et demi qu’il est aux affaires.

    Il a d’abord menti en faisant croire que tout était sous contrôle, au temps d’Agnès Buzyn.

    Puis, avec l’aide de ses fidèles médias mainstream, il a seriné que les masques ne servaient à rien [2] ou qu’il fallait les réserver aux personnels de santé, que les contrôles aux frontières ne servaient à rien, que les virus ne s’arrêtaient pas aux frontières, que le dépistage n’était pas utile, etc.

    Mais, à l’âge d’Internet et des réseaux sociaux, il est de plus en plus difficile à un gouvernement de mentir durablement !

    Bien vite, les témoignages du désastre sanitaire et logistique auquel étaient confrontés les personnels de santé sont apparus. Il suffisait aussi de se rendre dans une pharmacie pour voir une affichette qui résumait à elle seule la déroute française : « Pas de masques ni de gel hydroalcoolique ». Il suffisait enfin de regarder les médias pour voir qu’à l’étranger, manifestement, on pensait que les frontières, les masques et les tests étaient utiles.

    Le contraste était donc visible et palpable entre le discours martial du pouvoir et la réalité des moyens qu’il pouvait mobiliser.

    Il mentait donc pour la bonne cause : la sienne, en essayant de transformer un manque de moyens en vertu thérapeutique !

    Volte-face

    Voyant que le désastre logistique passait mal et que le fait d’applaudir à 20 heures les personnels de santé ne suffisait pas, on a ensuite fait volte-face pour communiquer sur… les commandes massives de masques ou de réanimateurs effectuées par les autorités.

    Et on annonce maintenant que l’on va procéder à des tests massifs. Comme on a rétabli les contrôles aux frontières.

    Mais alors, pourquoi ce qui était présenté comme inutile ou absurde hier, devient-il maintenant un axe fort de la communication de crise du pouvoir ?

    Une telle volte-face donne surtout à penser que les décideurs n’ont pas de cap.

    Les experts à la peine

    Le gouvernement a choisi aussi de s’appuyer en permanence sur les analyses d’un conseil scientifique, pour justifier ses décisions.

    Mais, comme il était à prévoir, cette posture allait déboucher sur une polémique entre experts sur les réseaux sociaux, démontrant à l’évidence que le corps médical dans son ensemble était loin de soutenir les choix gouvernementaux.

    Cette attitude donnait aussi le sentiment que nos gouvernants ne gouvernaient plus vraiment mais abandonnaient les choix aux experts.

    Pire, l’ancienne ministre de la santé, s’est mise à affirmer publiquement que le gouvernement n’avait pas pris suffisamment au sérieux ses avertissements quant à l’ampleur de la crise. Et que, par conséquent, la guerre avait été déclarée avec retard.

    La question de la chloroquine a constitué un autre désastre de la communication gouvernementale puisque la polémique publique opposant le conseil scientifique, le gouvernement et ses médias aux travaux et affirmations du professeur Raoult a donné le sentiment que les décideurs tergiversaient dans l’adoption d’un remède contre le virus, pour des raisons incompréhensibles ou peu avouables.

    Et, une nouvelle fois, on a diabolisé une option, pour ensuite commencer de s’y rallier à moitié !

    Tragediante ! Commediante !

    Le gouvernement a enfin choisi, avec l’aide des médias mainstream, toujours avides de catastrophisme bon pour l’audience, de tenir un discours de dramatisation, affirmant chaque jour que demain serait pire.

    « Les 15 prochains jours seront encore plus difficiles que les 15 jours écoulés », affirme ainsi le Premier ministre, le 28 mars 2020. En écho à Emmanuel Macron pour qui « la vague est là […]. Nous allons affronter une crise financière sans précédent, une crise de l’économie réelle. Nous ne sommes pas au bout de ce que cette épidémie va nous faire vivre […]. C’est une guerre. Elle va durer [3] ».

    Un discours qui a évidemment permis aussi de faire passer dans l’opinion groggy un « état d’urgence sanitaire » ouvrant la voie au gouvernement par ordonnances et au renforcement de mesures liberticides.

    Mais un discours qui donne aussi le sentiment que l’on se borne à suivre l’évolution naturelle de l’épidémie et de ses conséquences, sans les maîtriser. Car ce discours comporte en lui-même ses propres limites lorsqu’on joue au chef de guerre : si vous affirmez « savoir » que demain sera pire, on finit fatalement par vous demander : que faites-vous donc pour empêcher ce scénario ? Et si vous n’y parvenez pas, à quoi donc servez-vous ?

    Union nationale ? Non, défiance nationale

    Cette communication calamiteuse a ancré nos concitoyens dans une forte défiance à l’égard des annonces gouvernementales dans la gestion de la crise.

    L’union nationale invoquée par Emmanuel Macron a cédé progressivement la place à une nouvelle défiance nationale à l’encontre de son action et de celle du gouvernement. Après la crise des Gilets jaunes et la réforme des retraites, cela commence à faire beaucoup.

    Un sondage montre ainsi que 69 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’est « pas clair » face à la pandémie de Covid-19 et 70 % qu’il « ne dit pas la vérité aux Français ». 75 % considèrent qu’il n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment et la même proportion pense qu’il « ne fait pas ce qu’il faut pour bien équiper les hôpitaux et les soignants face à l’épidémie ». De plus, 75 % des interrogés disent ne pas être « rassurés » par un gouvernement qui, pour 79 % d’entre eux, ne « sait pas où il va [4] ».

    « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va », écrivait Sénèque.

    Avec le coronavirus, la macronie vient une nouvelle fois de l’illustrer.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 avril 2020)

     

    Notes :

    [1] Le Monde.fr du 31 mars 2020.

    [2] Sibeth Ndiaye a même expliqué que bien se servir d’un masque était compliqué, ce qui sous-entendait que les Français ne sauraient pas le faire.

    [3] Interview au JDD du 22 mars 2020.

    [4] Enquête d’opinion menée les 24 et 25 mars 2020 par Odoxa et Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info.

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  • La macronie face au Covid-19 : communication de crise ou crise de la communication ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et dans lequel il analyse la communication de Macron et de son équipe dans la crise du Coronavirus. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

    Macron_Sibeth Ndiaye.jpg

    La macronie face au Covid-19 : communication de crise ou crise de la communication ?...

    On apprend [1] que la présidence de la République a modifié, une nouvelle fois, son pôle de communication. La porte-parole du gouvernement aurait fait de même. Mauvais présage car, en macronie, tout commence et finit par la communication. Pour le pouvoir, face au coronavirus, la communication de crise ne tournerait-elle pas à la crise de communication ?

    Nous sommes en guerre… mais comme en 1940

    Au début de la crise, le président de la République a choisi, comme à son habitude, une pose théâtrale : contre le virus « nous sommes en guerre », affirme-t-il au moins six fois de suite, dans son allocution du 16 mars 2020.

    Le président, qui n’a pas fait son service militaire, aime jouer au chef de guerre ou se prendre pour Clemenceau.

    Las, il est bien vite apparu que l’on faisait la guerre, mais plutôt comme en 1940 : sans stratégie bien claire ni surtout sans moyens adaptés.

    On faisait la guerre à l’épidémie, mais sans contrôler les frontières, avec des hôpitaux publics et des services d’urgence en crise, sans stocks de masques suffisants ou sans respirateurs, et sans pouvoir procéder au dépistage du virus dans la population.

    Ne restait donc dans les arsenaux que le confinement qui ne requérait que peu de moyens, sinon policiers.

    Le choix du mensonge

    Curieusement, le gouvernement a alors choisi de mentir aux Français alors même que sa responsabilité dans cette absence de moyens n’est pas exclusive, même si cela fait plus de deux ans et demi qu’il est aux affaires.

    Il a d’abord menti en faisant croire que tout était sous contrôle, au temps d’Agnès Buzyn.

    Puis, avec l’aide de ses fidèles médias mainstream, il a seriné que les masques ne servaient à rien [2] ou qu’il fallait les réserver aux personnels de santé, que les contrôles aux frontières ne servaient à rien, que les virus ne s’arrêtaient pas aux frontières, que le dépistage n’était pas utile, etc.

    Mais, à l’âge d’Internet et des réseaux sociaux, il est de plus en plus difficile à un gouvernement de mentir durablement !

    Bien vite, les témoignages du désastre sanitaire et logistique auquel étaient confrontés les personnels de santé sont apparus. Il suffisait aussi de se rendre dans une pharmacie pour voir une affichette qui résumait à elle seule la déroute française : « Pas de masques ni de gel hydroalcoolique ». Il suffisait enfin de regarder les médias pour voir qu’à l’étranger, manifestement, on pensait que les frontières, les masques et les tests étaient utiles.

    Le contraste était donc visible et palpable entre le discours martial du pouvoir et la réalité des moyens qu’il pouvait mobiliser.

    Il mentait donc pour la bonne cause : la sienne, en essayant de transformer un manque de moyens en vertu thérapeutique !

    Volte-face

    Voyant que le désastre logistique passait mal et que le fait d’applaudir à 20 heures les personnels de santé ne suffisait pas, on a ensuite fait volte-face pour communiquer sur… les commandes massives de masques ou de réanimateurs effectuées par les autorités.

    Et on annonce maintenant que l’on va procéder à des tests massifs. Comme on a rétabli les contrôles aux frontières.

    Mais alors, pourquoi ce qui était présenté comme inutile ou absurde hier, devient-il maintenant un axe fort de la communication de crise du pouvoir ?

    Une telle volte-face donne surtout à penser que les décideurs n’ont pas de cap.

    Les experts à la peine

    Le gouvernement a choisi aussi de s’appuyer en permanence sur les analyses d’un conseil scientifique, pour justifier ses décisions.

    Mais, comme il était à prévoir, cette posture allait déboucher sur une polémique entre experts sur les réseaux sociaux, démontrant à l’évidence que le corps médical dans son ensemble était loin de soutenir les choix gouvernementaux.

    Cette attitude donnait aussi le sentiment que nos gouvernants ne gouvernaient plus vraiment mais abandonnaient les choix aux experts.

    Pire, l’ancienne ministre de la santé, s’est mise à affirmer publiquement que le gouvernement n’avait pas pris suffisamment au sérieux ses avertissements quant à l’ampleur de la crise. Et que, par conséquent, la guerre avait été déclarée avec retard.

    La question de la chloroquine a constitué un autre désastre de la communication gouvernementale puisque la polémique publique opposant le conseil scientifique, le gouvernement et ses médias aux travaux et affirmations du professeur Raoult a donné le sentiment que les décideurs tergiversaient dans l’adoption d’un remède contre le virus, pour des raisons incompréhensibles ou peu avouables.

    Et, une nouvelle fois, on a diabolisé une option, pour ensuite commencer de s’y rallier à moitié !

    Tragediante ! Commediante !

    Le gouvernement a enfin choisi, avec l’aide des médias mainstream, toujours avides de catastrophisme bon pour l’audience, de tenir un discours de dramatisation, affirmant chaque jour que demain serait pire.

    « Les 15 prochains jours seront encore plus difficiles que les 15 jours écoulés », affirme ainsi le Premier ministre, le 28 mars 2020. En écho à Emmanuel Macron pour qui « la vague est là […]. Nous allons affronter une crise financière sans précédent, une crise de l’économie réelle. Nous ne sommes pas au bout de ce que cette épidémie va nous faire vivre […]. C’est une guerre. Elle va durer [3] ».

    Un discours qui a évidemment permis aussi de faire passer dans l’opinion groggy un « état d’urgence sanitaire » ouvrant la voie au gouvernement par ordonnances et au renforcement de mesures liberticides.

    Mais un discours qui donne aussi le sentiment que l’on se borne à suivre l’évolution naturelle de l’épidémie et de ses conséquences, sans les maîtriser. Car ce discours comporte en lui-même ses propres limites lorsqu’on joue au chef de guerre : si vous affirmez « savoir » que demain sera pire, on finit fatalement par vous demander : que faites-vous donc pour empêcher ce scénario ? Et si vous n’y parvenez pas, à quoi donc servez-vous ?

    Union nationale ? Non, défiance nationale

    Cette communication calamiteuse a ancré nos concitoyens dans une forte défiance à l’égard des annonces gouvernementales dans la gestion de la crise.

    L’union nationale invoquée par Emmanuel Macron a cédé progressivement la place à une nouvelle défiance nationale à l’encontre de son action et de celle du gouvernement. Après la crise des Gilets jaunes et la réforme des retraites, cela commence à faire beaucoup.

    Un sondage montre ainsi que 69 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’est « pas clair » face à la pandémie de Covid-19 et 70 % qu’il « ne dit pas la vérité aux Français ». 75 % considèrent qu’il n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment et la même proportion pense qu’il « ne fait pas ce qu’il faut pour bien équiper les hôpitaux et les soignants face à l’épidémie ». De plus, 75 % des interrogés disent ne pas être « rassurés » par un gouvernement qui, pour 79 % d’entre eux, ne « sait pas où il va [4] ».

    « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va », écrivait Sénèque.

    Avec le coronavirus, la macronie vient une nouvelle fois de l’illustrer.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 avril 2020)

     

    Notes :

    [1] Le Monde.fr du 31 mars 2020.

    [2] Sibeth Ndiaye a même expliqué que bien se servir d’un masque était compliqué, ce qui sous-entendait que les Français ne sauraient pas le faire.

    [3] Interview au JDD du 22 mars 2020.

    [4] Enquête d’opinion menée les 24 et 25 mars 2020 par Odoxa et Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info.

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  • Le flicage plutôt que le dépistage...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré aux mesures liberticides prises tranquillement par le gouvernement sous couvert de la crise sanitaire largement provoquée par son inaction face à l'épidémie... Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

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    « Français, vos papiers ! » Le flicage plutôt que le dépistage

    Le ministre de l’Intérieur en avait sans doute rêvé : voilà les Français assignés à résidence pour une durée indéterminée. Et les rassemblements interdits. Finis les Gilets jaunes ! Oubliée la claque reçue par le parti présidentiel lors du premier tour des municipales ! Puisque de toute façon le second tour n’est pas pour demain.
    Avec le coronavirus, on a enfin muselé ces Gaulois jamais contents. Ah, Dieu, que la pandémie est jolie !

    Les Français, coupables de l’épidémie

    Faute de masques, de dispositifs de dépistage, de respirateurs, et compte tenu de la saturation de notre système hospitalier, le gouvernement ne pouvait que prendre la voie du confinement durable des Français.

    Même si cela surprend les Chinois et suscite les critiques du corps médical. Mais le conseil scientifique, qui semble désormais diriger la France, en a, paraît-il, décidé ainsi. Don’t acte.

    Ah ! Ces cochons de Français rebelles au confinement, aux gestes barrière et à la distanciation sociale, on va les mâter !

    Les médias et les ministres ne cessent de les diaboliser : bientôt la pandémie sera de leur faute. Pas celle de la mondialisation débridée, du sans-frontiérisme, de la réduction des emplois et des dépenses publiques au nom du pacte de stabilité européen et de la bureaucratisation des professions de santé.

    Non, c’est la faute aux Français qui ne se confinent jamais assez bien !

    Curieusement on nous parle moins de ce qui se passe dans les banlieues ou les quartiers de l’immigration, manifestement à des années-lumière du confinement national. Mais il parait que «ce n’est pas une priorité que de faire respecter dans les quartiers les fermetures de commerces et de faire cesser les rassemblements», pour le Secrétaire d’État Laurent Nuñez. Il ne faut pas les stigmatiser comme dirait Sibeth Ndiyae, la porte-parole du gouvernement.

    De même on glisse sur les bobos, alliés du pouvoir, qui ont quitté les villes pour se réfugier à la campagne, emportant nonchalamment le virus avec eux.

    Non ce qui importe ce sont, encore et toujours, ces maudits français souchiens, ceux de la France périphérique, qui d’après nos médias ne comprendraient jamais rien.

    Avec le coronavirus, on va plus loin

    Le choix gouvernemental du confinement permet d’aller encore plus loin dans le flicage des Français.

    Le gouvernement a déjà rétabli les Ausweis : pour sortir il faut désormais exhiber le bon papier lors des contrôles. Sinon, Achtung ! On menace les Français d’amendes alourdies, voire de prison, au moment où le ministre de la Justice souhaite relaxer 5 000 détenus en fin de peine pour… lutter contre l’épidémie dans les maisons d’arrêt. Comprenne qui pourra.

    Peut-être demain rétablira-t-on les tickets de rationnement, comme au bon vieux temps, pour empêcher les autochtones de faire trop souvent leurs courses ? Le préfet de l’Aisne ne voulait-il pas interdire la vente d’alcool comme au temps de la prohibition ?

    Certains maires mettent déjà en place un couvre-feu avec l’accord des préfets, donc de l’État (mais pas en Seine-Saint-Denis, ce ne serait pas approprié, nous dit-on). D’autres rêvent de géolocalisation qui permettrait de mieux pister les malades et surtout les Français récalcitrants. On lâche les drones de surveillance.

    On en vient donc à adopter ce que l’on condamnait hier en Chine.

    Où va-t-on s’arrêter ?

    L’état d’urgence était-il urgent ?

    Emmanuel Macron a déjà fait entrer en 2017 les dispositions de l’état d’urgence contre le terrorisme dans le droit commun, ce qui signifie qu’il a réduit à due concurrence les libertés des Français. Mais cela ne suffisait pas, manifestement.

    Nous voilà donc maintenant sous le régime de l’état d’urgence sanitaire, qui autorise de nouvelles restrictions aux libertés et au droit de propriété, pour une durée de deux mois. Au-delà il faudra une loi pour le proroger, mais, comme LREM a encore la majorité des suffrages à l’Assemblée nationale, cela ne constitue pas vraiment une garantie !

    En outre, l’état d’urgence sanitaire concerne tous les Français sans restriction, alors que les mesures antiterroristes ne touchaient qu’un nombre limité de personnes.

    Mais cette urgence était-elle nécessaire ? Pour fabriquer des masques ? Pour construire des hôpitaux ? Ou pour continuer de déconstruire le droit social ?

    La peur, c’est bon pour l’audience, coco !

    Les mêmes qui, il y a quelques semaines encore, relayaient les messages lénifiants de Mme Buzyn alors ministre de la Santé, nous bombardent maintenant de nouvelles toujours plus effrayantes, appliquant une nouvelle fois une vieille recette de la désinformation : la méthode du fil de fer, consistant à tordre l’opinion dans un sens et dans un autre, pour la briser.

    On nous dit que, dans l’Est, les cadavres vont s’entasser dans les patinoires. Dans les EHPAD, nos anciens tomberaient comme des mouches. On s’attendrait à des centaines de milliers de morts. Nous ne sommes qu’au début de la crise, avertissent les experts médiatiques. Voyez ce qui se passe en Italie…

    La peur, c’est bon pour l’audience, donc pour la pub, coco ! Et le confinement c’est aussi bon pour l’audimat et la propagande !

    La peur, instrument de la stratégie du chaos

    La peur permet surtout la sidération de la population. Elle nous fait entrer dans l’émotionnel et abandonner le rationnel.

    Elle relève de la stratégie du chaos, qui sert à déconstruire les défenses immunitaires du corps social, pour lui imposer ce qu’il ne veut pas.

    Comme l’écrivait Jacques Attali, « l’histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur [1] ». C’est pourquoi le mondialisme va de pair avec le catastrophisme : l’annonce par les experts (les sachants) de catastrophes à venir permet de justifier la marche vers un gouvernement mondial auprès de la population.

    Aujourd’hui, le coronavirus a nettement remplacé les vociférations de Greta Thunberg, dans le registre de la peur surmédiatisée en Occident.

    Un flicage disproportionné

    Nos concitoyens ont peur de l’épidémie et globalement, malgré ce que prétendent les médias, ils respectent les règles de confinement. Il suffit de voir nos villes vidées de leurs habitants pour s’en convaincre. Même s’ils se montrent critiques vis-à-vis de la façon dont on a géré jusqu’à présent l’épidémie et s’ils se méfient des mensonges du pouvoir [2].

    Dans ce contexte, le prurit répressif qui s’est emparé des autorités et des édiles, semble plus que disproportionné. Mais il est, avec la propagande et ses mensonges, une composante essentielle de la macronie.

    Il sert aussi à masquer la médiocre efficience de nos autorités dans la gestion, jusqu’à présent, de cette crise.

    Face au virus , le flicage ne remplacera pas le dépistage. Mais il risque de renforcer la dictature Macron.

     

    Michel Geoffroy (Polémia, 30 mars 2020)

     

    Notes :

    [1] L’Express du 3 mai 2009.

    [2] Selon un sondage Elabe pour BFMTV, publié le 25 mars 2020, trois Français sur quatre considèrent que la France n’est pas préparée pour lutter contre l’épidémie. La moitié n’approuve pas les actions du gouvernement. Enfin, près de neuf sondés sur dix sont préoccupés par la situation.

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  • Feu sur la désinformation !... (269)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro spécial de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée à la cérémonie annuelle des Bobards d'or, présenté par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, Michel Geoffroy et Martial Bild.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Benjamin Griveaux quitte la campagne de Paris à la suite d’une « sex tape ». Les médias protègent l’homme politique et demandent le renforcement de la censure sur internet.
    • 2 : Cérémonie des Bobards d’Or : les médias à la fête !
      Interrogés par Martial Bild, Michel Geoffroy et Jean-Yves Le Gallou présentent les 25 candidats aux Bobards d’Or.
      – Bob’arc-en-ciel
      – Bobard du stagiaire
      – Bobard sans frontières
      – Les Décodeurs décodés
      – Bobard du vivre-ensemble

                                   

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  • Analyse d’un désastre annoncé...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et dans lequel il dresse un bilan sans concession des 30 mois de présidence d'Emmanuel Macron. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

    Macron_Echec 2.jpg

    Bilan de 30 mois de macronie : analyse d’un désastre annoncé

    La super classe mondiale a promu en 2017 Emmanuel Macron pour qu’il conduise les changements qu’elle souhaitait imposer à la France.

    Hélas, sa présidence tourne au mauvais vaudeville. Et les oligarques commencent à se demander s’ils n’ont pas fait le mauvais choix.

    Macron n’est pas Thatcher

    Il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a été élu grâce à un coup d’état médiatique et judiciaire qui a éliminé François Fillon du second tour de l’élection présidentielle.

    Cette manœuvre a réussi mais elle a eu cependant deux lourdes conséquences pour l’avenir politique d’Emmanuel Macron :

    – D’abord, son élection de 2017 ne résulte d’aucun mouvement populaire en sa faveur. Le premier parti de France ce n’est pas LREM – qui n’a pas dépassé 16 % des inscrits en moyenne – mais… les abstentionnistes et le Rassemblement national !

    – Ensuite, le projet politique porté par Emmanuel Macron ne correspond nullement à l’attente majoritaire des Français, comme le montrent avec constance les différents sondages d’opinion, mais seulement aux demandes des différents lobbies qui l’ont porté au pouvoir

    Cela signifie que la coupure entre le pays légal – la macronie – et le pays réel – la France périphérique – atteint un niveau sans précédent sous la Ve république. Et aucune « grâce d’état » n’est venue la combler, bien au contraire.

    Car, circonstance aggravante, l’homme que l’oligarchie a choisi pour « réformer » – c’est-à-dire déconstruire – la France n’est manifestement pas à la hauteur de son mandat. A l’évidence, Macron n’est pas Thatcher.

    Homme de cabinets et de sérails, parachuté à 40 ans au sommet de l’Etat par la magie des médias et l’argent des lobbies, Emmanuel Macron manque cruellement d’expérience et donc de sagesse politique. Et l’on n’a pas tardé à s’en rendre compte, tant en France qu’à l’étranger.

    Résultat : après 30 mois de pleins pouvoirs macroniens, la France s’enfonce dans le chaos social et politique.

    La France qui tombe

    La propagande gouvernementale omniprésente a bien du mal à cacher, en effet, que l’arrogant Emmanuel Macron se montre incapable de faire mieux que ses prédécesseurs, bien qu’il dispose d’une Assemblée nationale et de médias à sa dévotion. Et qu’il bénéficie du soutien du patronat et de toute l’oligarchie française.

    En 30 mois, la France est devenue le premier pays de l’OCDE pour le poids des impôts. Les dépenses publiques ne cessent d’augmenter (55,6 % en 2019), comme la dette publique (elle a atteint 100 % du PIB en 2019).

    A l’exception de la Finlande, la France est désormais le seul pays européen à présenter son budget en déficit primaire, c’est-à-dire hors dette. La balance commerciale ne s’améliore pas non plus.

    L’insécurité explose et pas seulement à Paris. Enfin, le taux de pauvreté a grimpé de 0,2 point à 14,3 % en 2018. 9,1 millions de personnes vivaient ainsi sous le seuil de pauvreté en France.
    L’indice de Gini, qui mesure les inégalités, a connu sa plus forte progression depuis 2010. Et les usines continuent de fermer et l’immigration de continuer de plus belle : la France devient en 2019 le premier pays pour l’accueil des « demandeurs d’asile » !

    Mais il est vrai que les profits des entreprises du CAC 40 se portent bien.

    La risée du monde entier

    A l’étranger, le bilan n’est pas meilleur car tout le monde a fini par se lasser des palinodies françaises. Dans le domaine des relations internationales, l’« en-même-temps » macronien et la com ne marchent plus. En effet, seuls comptent les rapports de force.

    On se lasse en Europe des déclarations à l’emporte-pièce de ce président français, jamais suivies d’effet concret. L’Otan est en état de « mort cérébrale » ? Mais pourquoi alors la France continue-t-elle d’y adhérer ?  La Russie n’est « pas une ennemie » ? Mais alors pourquoi la France s’associe-t-elle aux « sanctions » contre elle ? L’Union européenne est en crise ? Mais quelles initiatives la France prend-elle ? Aucune !

    Emmanuel Macron aime bien embrasser ou tripoter les chefs d’Etats étrangers sous l’œil attendri des caméras de BFM TV. Mais dès qu’il leur tourne le dos, ceux-ci se moquent de lui et il n’obtient jamais rien ! Sans compter les nombreux dirigeants avec lesquels Emmanuel Macron s’est fâché, là encore sans aucun résultat positif pour notre pays.

    La « start-up » macronienne devient la risée du monde entier et la France l’homme malade de l’Europe.

    La macronie sombre dans la crise sociale

    Personne n’ignore à l’étranger que la macronie s’enfonce dans la contestation sociale et que la crédibilité politique d’Emmanuel Macron suit une tendance baissière, comme on dit sur les marchés financiers.

    Personne n’ignore dans les chancelleries que ce président donneur de leçons de démocratie… à l’étranger, ne peut plus aller nulle part en France sans susciter des manifestations d’hostilité.

    Personne n’ignore que cela fera… 59 semaines que les Gilets Jaunes manifestent chaque samedi en France contre sa politique et contre sa personne !

    Comme cela fait maintenant 10 mois que le personnel hospitalier manifeste et fait grève, tout en assurant son service d’urgence. Les sapeurs-pompiers sont, eux, en grève reconductible depuis le mois de juin 2019. Du jamais vu en France !

    En octobre dernier, 27 000 manifestants ont défilé à l’appel des syndicats de policiers, pour une « marche de la colère ». Les agriculteurs manifestent aussi.

    En vérité, on ne connaît pas un secteur professionnel qui n’exprime pas en France un mécontentement contre la politique du pouvoir. Comme on ne sait plus ce qui marche encore normalement dans notre pays, paralysé par les réformes brouillonnes. Désormais en France quand il neige, il n’y a plus d’électricité, les routes sont bloquées et les trains ne circulent plus.

    La retraite du macronisme

    La réforme des retraites devait être, avec la déconstruction du droit social et les privatisations, le grand œuvre de la macronie, conformément au mandat que lui ont donné la super classe mondiale et la commission européenne. Les fonds de pension et les banques se positionnaient déjà pour rafler de juteux profits.

    Las, l’opposition à la réforme des retraites rassemble de nouveau une majorité des Français contre le gouvernement. Et plus encore si on ne s’intéresse qu’à ceux que concerne vraiment la réforme : pas les retraités aisés qui répondent aux sondages !

    Avec cette réforme, au surplus mal gérée, la macronie a réussi la performance de redonner vie aux organisations syndicales et de fournir un nouveau souffle à la contestation populaire. Déjà plus de 25 jours que la grève contre le projet gouvernemental dure, soit plus qu’en 1995 ! Le gouvernement escomptait un essoufflement de la contestation avec les fêtes de Noël, mais cette stratégie de la « trêve » a fait long feu.

    En outre, le projet de réforme « universelle » prend l’eau de partout. Anxieux d’éteindre une grogne sociale croissante, le gouvernement ne cesse de reculer : au profit des policiers, des militaires, des routiers ou des… sénateurs. Et chaque entorse au projet « universel », renforce la détermination de ses opposants. Car si la réforme était si avantageuse que le dit le gouvernement, pourquoi donc en préserver certaines professions ? Poser la question revient à y répondre. Tout le monde a compris en effet qu’il ne s’agissait pas d’un progrès mais d’une nouvelle régression – d’une nouvelle agression – sociale.

    Macron s’empêtre dans la contestation

    En un mois, De Gaulle avait mis fin aux évènements de mai 1968 et remis la France au travail, avec la dissolution de l’Assemblée Nationale, de nouvelles élections et des accords sociaux. En 1984, François Mitterrand, politique avisé, avait eu la sagesse de mettre fin à la guerre scolaire pourtant déclarée par sa propre majorité parlementaire, avec le projet Savary.

    Emmanuel Macron, lui, n’arrive pas à se dépêtrer d’une crise politique et sociale qui dure depuis bientôt 18 mois.

    Pour répondre à une contestation qui prend une ampleur jamais vue dans notre pays, Emmanuel Macron a en effet choisi le mépris, l’enfumage, la censure et la répression. C’est-à-dire qu’il a choisi l’affrontement avec la France réelle.

    Mais, alors que le mécontentement enfle, cette stratégie autiste trouve désormais ses limites. La répression a certes dans un premier temps brisé l’élan des Gilets Jaunes ; mais au fil du temps, elle a renforcé la conviction des opposants à la macronie en donnant un contenu palpable à la nouvelle lutte des classes qui s’installe dans notre pays.

    Une nouvelle lutte des classes dont Emmanuel Macron apparaît désormais à la fois comme le symbole et l’artisan, honni par une France qui commence à se réveiller de sa torpeur.

    Emmanuel Macbeth

    Car pour un nombre croissant de Français, Emmanuel Macron incarne l’oligarque xénocrate qui préfère les métropoles boboïsées et les banlieues de l’immigration à la France rurale ou périphérique.

    L’oligarque qui préfère les racailles, les immigrants et les étrangers aux autochtones, « gens qui ne sont rien[1] » que l’on rencontre dans les gares ou qui « boivent de la bière et mangent avec les doigts » comme le dit si bien son ministre de l’action (sic) et des comptes publics [2] et que l’on peut matraquer et gazer en toute impunité.

    Le président qui a toujours une pensée pour les musulmans, mais jamais pour les catholiques, ces fachos qui ne comprennent rien à la révolution arc-en-ciel [3] ni à la laïcité.

    L’homme qui a force de dire tout et son contraire a perdu toute crédibilité.

    Retranché dans son palais de l’Elysée que protègent encore les robocops du ministère de l’intérieur, Emmanuel Macron se croit à l’abri de la révolte qui gronde. Mais pour les prochaines municipales, on conseille déjà aux candidats LREM de mettre leur sigle en veilleuse. Mauvais présage.

    Emmanuel Macron fait de plus en plus penser à l’usurpateur Macbeth de la tragédie de Shakespeare. Lui qui aime tant parler anglais, devrait pourtant méditer cette prédiction que les sorcières avaient fait à Macbeth : « Birnamwood shall come to Dunsinane ». Sa forteresse finira par être prise et il perdra tout.

    Mais comme Macbeth, Emmanuel Macron ne semble pas avoir compris l’avertissement. Brigitte, qui fut professeur de lettres, pourrait-t-elle lui en expliquer le sens ?

    Michel Geoffroy (Polémia, 6 janvier 2020)

     

    Notes :

    [1] Allocution lors de l’inauguration de la station F ; Le figaro.fr du 3 juillet 2017

    [2] Interview de Gérald Darmanin à Paris Match du 19 décembre 2019

    [3] On se rapportera avec profit au livre de Martin Peltier « la Révolution Arc-En-Ciel en Marche » , DIE éditeur, 2019

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